Du 15 au 17 avril 2025, le Centre de Recherche sur les Maladies infectieuses (CeRMI) de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM) a accueilli les élèves de l’Institut Supérieur Papyrus ainsi que les candidates du concours Miss Friendship, dans le cadre d’une visite pédagogique immersive.

Durant ces trois journées portes ouvertes, les visiteurs ont été guidés par les chercheurs de la FCRM. Chaque étape de la visite a permis d’expliquer, de manière simple et interactive, les missions de recherche menées au sein du CeRMI, notamment dans les domaines de la parasitologie, de la microbiologie et de la biologie moléculaire. Les chercheurs travaillent actuellement sur le paludisme, la tuberculose, le VIH/SIDA et la Mpox.

Cette initiative s’inscrit dans la volonté de la FCRM de sensibiliser les jeunes générations à la recherche biomédicale, de susciter des vocations scientifiques et de promouvoir la culture scientifique auprès du grand public. Les échanges ont été nourris, les questions nombreuses, et l’intérêt manifesté par les participants témoigne de l’importance de multiplier ce type de rencontres.

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM) a participé au 16ème Meeting sur le Paludisme (https://www.dzif.de/en/event/16th-malaria-meeting) organisé par le Deutsches Zentrum für Infektionsforschung (DZIF), le Deutsches Tropen institut (DTG) et le PEG, en collaboration avec l’Institut de Médecine Tropicale de l’Université de Tübingen, en Allemagne. Cette rencontre scientifique, qui s’est tenue les 03 et 04 avril 2025 à Tübingen, a constitué une opportunité majeure pour présenter les travaux de la FCRM et échanger sur tous les défis auxquels sont confrontés les chercheurs travaillant dans ce domaine .

Au cours de cette conférence, deux présentations orales ont été effectuées par Dr Jacques MBAMA NTADI (entomologiste en poste à la FCRM). La première portait sur l’évaluation des marqueurs moléculaires de résistance dans les populations de moustiques Anophèles à Madibou et Goma Tse-Tse, en République du Congo. La seconde mettait en lumière la contribution des moustiques Anophèles gambiae s.l.à la transmission du paludisme pendant la saison sèche dans les villages de Djoumouna et Ntoula. Ces travaux ont suscité un vif intérêt des participants. 

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM) lance un appel à candidatures pour un poste postdoctoral dans le cadre de la Plateforme de Formation pour la Recherche Clinique en Afrique Centrale (CATCR). Financé par Global Health EDCTP3 Joint Undertaking, ce programme vise à renforcer la recherche clinique sur la résistance aux antimicrobiens (RAM), incluant la tuberculose et les infections parasitaires.

Profil recherché
Citoyen ou résident d’Afrique subsaharienne
PhD en maladies infectieuses ou médecin avec 5 ans d’expérience
Doctorant en fin de formation / en instance de soutenance

Les candidatures féminines sont fortement encouragées.

Thèmes de recherche
Épidémiologie moléculaire et immunologie des maladies infectieuses (paludisme, tuberculose, VIH/SIDA, etc.)
Gestion et modélisation des données en recherche clinique
Santé mentale et maladies infectieuses tropicales
Infections à RAM chez les femmes en prison ou en communauté

Comment postuler ?

Envoyer un dossier unique en PDF à candidatures@fcrm-congo.com avant le 1er avril 2025 :

- CV détaillé
- Liste des publications
- Domaine de recherche d’intérêt
- Projet de recherche
- Copies des diplômes
- 2 lettres de référence

Consultez l’appel complet ici 👉 bit.ly/4iRYoEe

Lieu & durée
Établissement d’accueil : FCRM, République du Congo
Durée : 24 mois
Langues : Français & anglais

Pour plus d’informations, contactez carol.ogutu@fcrm-congo.com ou visitez www.cantam.net.

C'est une reconnaissance de son engagement exceptionnel pour la recherche médicale,  la formation et le mentorat des jeunes scientifiques et tout particulièrement les femmes. À travers ses travaux sur le paludisme, la tuberculose, le VIH/SIDA et d’autres maladies infectieuses, elle contribue activement au progrès scientifique et à l’amélioration des systèmes de santé.

Son parcours illustre le rôle clé des femmes africaines dans l’innovation et le développement. Félicitations à elle pour cette distinction bien méritée !

Lire l'article complet ici : Forbes Afrique

Ce vendredi 28 février 2025, l’Ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de l’Union européenne accréditée en République du Congo, Mme Anne Marchal, a effectué une visite officielle au Centre de Recherche sur les Maladies Infectieuses (CeRMI) de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM).

Depuis sa création, le CeRMI a formé 14 docteurs ès sciences et 30 titulaires de Master 2 dans diverses disciplines des sciences biologiques, contribuant ainsi à renforcer les compétences locales en élargissant le vivier de jeunes chercheurs.

En plus de sa mission de formation, le CeRMI est reconnu pour l’excellence de ses travaux de recherche. Ses publications scientifiques paraissent régulièrement dans des revues de renommée mondiale, comme The Lancet et Nature, attestant de la qualité et de l’impact de ses contributions sur la communauté scientifique internationale. Cette reconnaissance favorise la valorisation de la recherche locale et le renforcement des collaborations scientifiques avec les pays européens et d’autres institutions en Afrique ou en Amérique.

Le CeRMI a également joué un rôle clé lors de la riposte contre la pandémie de COVID-19, en participant activement à la collecte de données épidémiologiques, à l’analyse de la situation sanitaire et au séquençage du virus en République du Congo.

Par ailleurs, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale bénéficie du soutien financier de l’EDCTP (Partenariat Europe-Afrique pour la recherche clinique), un programme soutenu par la Commission européenne et plusieurs États membres. Ce financement permet de soutenir des projets de recherche d’envergure, de renforcer la collaboration scientifique entre l’Afrique et l’Europe, et de contribuer à la mise en place de solutions durables face aux maladies infectieuses.

La visite de Mme l’Ambassadrice met en lumière l’engagement de l’Union européenne en faveur de la recherche médicale en République du Congo et son rôle clé dans la lutte contre les maladies infectieuses à travers des partenariats stratégiques avec des institutions locales comme la FCRM.

Le jeudi 27 février 2025, la Salle Gide a accueilli un débat d’idées d’une grande richesse intellectuelle autour du thème « Souffrances sociales et souffrances mentales au Congo : regards croisés ». Cet événement, organisé par l'Institut Français du Congo en collaboration avec la Fondation Niosi, a réuni des experts et un public engagé pour aborder des questions cruciales liées à la santé mentale et aux défis sociaux dans le contexte congolais.

Le Professeur Alain Mouanga, neurologue-psychiatre, chef du service de psychiatrie du Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville et Directeur Médical à la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale et Président de la Société Congolaise de Santé Mentale, a apporté un éclairage scientifique sur la corrélation entre les souffrances sociales et les troubles psychiques. Il a mis en avant l’impact du stress socio-économique, des violences et des inégalités dans les parcours de vie sur la santé mentale des populations. Insistant sur la nécessité de renforcer l'accès aux soins psychiatriques, il a souligné l'importance de la sensibilisation et de la prise en charge précoce des troubles mentaux.

Aux côtés du Pr Mouanga, le Dr Joseph Badila, docteur en sciences de l’information et de la communication, a analysé le rôle des médias et de la perception collective dans la construction des représentations de la souffrance mentale. Il a plaidé pour une déstigmatisation des maladies psychiques et une meilleure inclusion des personnes en détresse psychologique dans la société.

Les échanges avec le public ont été marqués par des témoignages poignants et des interrogations sur les solutions à apporter pour une prise en charge plus efficace des souffrances psychologiques au Congo. Ce débat a mis en lumière l’urgence d’une approche multidisciplinaire alliant santé, communication et action sociale pour répondre aux enjeux de la santé mentale.