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En janvier 2007, lors d’un sommet de l’Union africaine (UA), les chefs d’État ont instamment demandé à tous les pays de l’UA de consacrer, d’ici à 2020, au moins 1 % de leur produit intérieur brut à la recherche et au développement. Ils se sont aussi engagés à revitaliser les universités africaines dont un grand nombre ont périclité suite au tarissement, au cours des dernières décennies, du soutien dont elles jouissaient et à promouvoir l’étude de la science et de la technologie chez les jeunes.
 
Cependant, 15 années après ces assises, la plupart des pays africains n’ont toujours pas traduit leurs engagements politiques en programmes susceptibles d’impulser le développement par la science sur ce continent qui abrite 13,4 % de la population mondiale, mais ne fournit que 1,1 % des chercheurs scientifiques de la planète, contrairement à d'autres continents. Le fossé scientifique et technologique entre l’Afrique et le reste du monde ne fait que s’accroître au fil des ans.
 
Des structures privées d'appui à la recherche sur le continent comme la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale travail pour augmenter plus que jamais la masse critique des scientifiques africains et congolais afin de combler ce fossé à travers des programmes comme "Femmes et Sciences" initié depuis 2016 par ladite structure. Toutefois, ce fossé scientifique ne constitue pas un frein aux chercheurs africains qui mènent des recherches sur le continent en usant des standards internationaux avec des résultats à fort impact. C'est ainsi le cas avec la COVID-19 ou des unités de recherches comme celle de la FCRM qui, dès le début de la pandémie, c'est impliqué avec beaucoup d'énergie dans la riposte.
 
Seule organisation disposant de capacités de séquençage en République du Congo, la FCRM a quadruplé sa capacité quotidienne de séquençage entre 2020 et 2022, passant de 24 à 96 séquences génomiques par jour. La FCRM met également en œuvre un projet, soutenu par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), pour renforcer les compétences nationales autour des essais cliniques, dans le but de préparer le terrain pour introduire de nouveaux traitements contre la COVID -19. De nombreuses bonnes intentions ont été exprimées en Afrique, mais des efforts doivent encore être consentis afin d'en faire davantage.
 
C'est pourquoi, il est plus qu'impérieux que les gouvernements africains élaborent des politiques efficaces pour le développement de la science. Les politiques adoptées ne peuvent réussir que si elles sont mises en place en consultation avec les parties prenantes œuvrant pour la science sur le continent. Elles doivent par ailleurs être incorporées dans les législations nationales pour bénéficier d'un cadre juridique afin d'attirer les bailleurs de fonds et les investisseurs.
 
La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale structure d'appui à la Recherche en santé en République du Congo avec une expérience africaine à travers la coordination de plusieurs réseaux sur le continent et sa participation au plus haut niveau dans plusieurs comités de recherches à travers le monde, reste disponible pour accompagner nos gouvernements pour une révolution scientifique sur toute l'étendue du continent.
 
Bonne Journée de la Renaissance Scientifique Africaine à tous !
 
Crédit Photo : @LaurentParienty

Deux ans après le début de la pandémie, la République du Congo a commencé à appliquer les capacités de séquençage génomique développées dans la lutte contre la COVID-19 à d'autres agents pathogènes, dont ceux responsables du paludisme, de la tuberculose ou des maladies diarrhéiques chez les jeunes enfants.

"Grâce au séquençage génomique, les autorités sont informées presque immédiatement de la circulation des variants de la COVID-19 dans le pays", explique le professeur Francine Ntoumi, présidente de la Fondation congolaise pour la recherche médicale (FCRM), basée dans la capitale, Brazzaville. "Maintenant, nous voulons utiliser ces capacités de séquençage pour surveiller d'autres pathologies."

Retrouvez l'intégralité de cet article de l'OMS qui met en lumière le savoir-faire des scientifiques congolais dans le séquençage génomique de la COVID-19 et autres pathogènes en suivant le lien ci-après : https://www.afro.who.int/countries/congo/news/congo-applies-covid-19-genomic-sequencing-skills-other-diseases

La FCRM  reconnaît le soutien multiforme de l’Africa CDC, de l’OMS Congo et de l’ambassade d’Allemagne au Congo et de l’EDCTP dans la réalisation de ce travail. 

Crédit photo : OMS AFRO

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM), informe la communauté scientifique que le Professeur Alain Max MOUANGA (Enseignant-chercheur en psychiatrie à l'université Marien Ngouabi de Brazzaville, (Congo) ancien responsable du Centre de Consultations et Laboratoire d'Analyses Médicales de la FCRM (CCLAM) est l'actuel coordonnateur clinique et responsable du groupe de Recherche sur l'impact social et psychologique des maladies infectieuses au sein de cette structure.
 
Toute l'équipe de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale est heureuse de revoir cet éminent Professeur au sein de cette grande famille de la recherche scientifique.

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM), a organisé du 09 au 11 juin 2022 à Brazzaville, un atelier de renforcement des capacités sur l'évaluation  d’outils de prévention et de traitement de la Covid-19,  financé par l’OMS-Congo.

Cet atelier qui fait suite à celui organisé à Pointe-Noire en avril 2022, fait partie de la série de formations prévue par la FCRM dans le cadre de son appui aux efforts du Gouvernement congolais dans la riposte contre la pandémie de la COVID-19 en république du Congo.

Cette formation a été accueillie très favorablement par les autorités de l'hôpital Municipal Albert LEYONO et l'hôpital de Base de Makélékélé à Brazzaville. Véritable moment d’échange productif, cet atelier a permis aux participants de discuter de différentes expériences sur les essais cliniques thérapeutiques multicentriques, en cours et à venir en Afrique et au Congo, sur le suivi vaccinal, les activités de la pharmacovigilance   ainsi que la méthodologie pour l’évaluation des vaccins, sur l'importance pour le personnel de santé d'adhérer aux bonnes pratiques cliniques, et enfin sur l'obligation des chercheurs de soumettre les protocoles de recherche aux comités d’éthique.
 
La phase pratique de cette formation est prévue au mois de juillet 2022 dans les sites de prise en charge de la COVID-19 de Brazzaville et Pointe-Noire.

Le Réseau de Recherche Clinique d'Afrique Centrale - CANTAM (cantam.org) coordonné par la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale est heureux de vous annoncer que le prix Christophe Mérieux 2022 a été décerné au Professeur Joseph KAMGNO, membre de ce prestigieux réseau.
 
Le « Prix Christophe Mérieux » d'une valeur 500000 euros est décerné chaque année à un chercheur ou à une équipe de recherche, étudiant les maladies infectieuses dans les pays en développement. Cette année, ce prix a été donc décerné au Pr  Joseph KAMGNO, médecin épidémiologiste, Enseignant à la Faculté de médecine de Yaoundé pour ses travaux sur la lutte contre l’onchocercose.
 
Le réseau CANTAM adresse ses sincères félicitations au professeur Joseph Kamgno, un scientifique acharné qui occupe de nombreuses responsabilités dans les instances de santé, d’enseignement supérieur et de recherche au Cameroun, notamment celle de directeur du Centre de Recherches sur les filarioses et autres maladies tropicales (CRFiLMT). Professeur Kamgno est très impliqué dans le renforcement des capacités de la recherche sur les maladies tropicales négligées et conduit des essais cliniques qui servent aussi à la formation de nombreux personnels de la sous-région d'Afrique Centrale.

Il sied aussi de vous informer que le professeur Joseph Kamgno est le deuxième membre du réseau d'excellence CANTAM à recevoir ce prix après celui de la professeure Francine NTOUMI en 2016.

Madame Carine Kades, Responsable du Centre de Recherches sur les Maladies Infectieuses-Christophe Mérieux de la FCRM à participer du 09-13 mai 2022 à Yaounde au Cameroun à une formation de base dans la gestion des risques biologiques en Afrique Centrale.
 
Cette formation ayant réuni plusieurs pays d'Afrique Centrale (le Congo, la RDC, la Guinée Équatoriale, le Cameroun, le Gabon, le Tchad et la Centrafrique) avait pour objectif principal de présenter les principes indispensables de biosécurité et de biosûretè dans les laboratoires de recherche et d'encourager leur appropriation par les participants. Les participants ont été formés à l’évaluation de la chaine de transmission des risques biologiques et à la prévention qui consiste à améliorer l’organisation du travail et son environnement, intensifier la formation et l’information du personnel. Cette formation a été conduite par l'agence de réduction de la menace pour la défense (DTRA) et de la sécurité chimique et biologique globale des laboratoires nationaux SANDIA (SNL/GCBCS)-USA.

Dans le cadre de la vulgarisation de la technique de séquençage nouvelle génération avec le Nanopore (Mini séquenceur développé par l'université d'Oxford) pour les personnels de santé et/ou de recherche en République du Congo, La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale a reçu Mlle Liliane ABIZERA (biologiste cellulaire et moléculaire) évoluant à l'unité de biologie moléculaire de l'Hôpital Général Édith Lucie BONGO ONDIMBA d'Oyo.
 
Ce stage de renforcement des capacités sur les techniques de biologie moléculaire (extraction des acides nucléiques, PCR en temps réel, séquençage, bio-informatique...) d'une durée d'un mois s'inscrit dans les actions de vulgarisation de cette technique auprès des techniciens et biologistes congolais. À présent, Mme ABIZERA dispose des outils nécessaires pour une meilleure surveillance des pathogènes en circulation dans le Nord du pays. En effet, le laboratoire de l'hôpital Édith Lucie BONGO ONDIMBA est un centre sentinelle pour cette importante activité. Cette formation a été conduite dans le cadre des activités du réseau PANDORA-ID-Net qui vise à préparer les personnels de laboratoire dans la riposte aux épidémies de maladies infectieuses.

Dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de Lutte Contre le Paludisme, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale a effectué une descente au Complexe Scolaire ALYOU FATIMA du quartier Kombo dans le but de sensibiliser les élèves (du CM2 au niveau Terminal) de cet établissement sur les méthodes de prévention et de traitement de cette maladie.
 
Après un échange sur les dangers du paludisme et les objectifs de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, les élèves de cet établissement, sous l'encadrement des chercheurs de la FCRM, ont fait plusieurs séries d'expérience sur les méthodes de dépistage de cette maladie.
 
Pour le Docteur Jean Claude DJONTU, immunologiste à la FCRM : "l’objectif est de sensibiliser les élèves qui deviennent alors de véritables ambassadeurs de la lutte contre le paludisme et peuvent transmettre les messages de prévention et les bons gestes à leurs familles, leurs voisins et leur communauté."

Annoncé, lors de la cérémonie de la remise de la croix fédérale le jeudi 07 avril dernier, la Professeure Francine NTOUMI, Présidente de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale a fait un plaidoyer sur le besoin d'outils innovants dans la recherche sur le paludisme devant le parlement allemand (Bundestag) dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de lutte contre cette endémie.
 
Au cours de cette présentation très solennelle, la Présidente de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale a insisté sur le besoin de soutenir tous les acteurs locaux engagés dans la lutte contre le paludisme au quotidien et a émis le souhait que la qualité de la coordination et les financements très généreux mis en exergue pour la cOVID-19 servent à présent d'exemple pour accélérer la lutte contre les maladies infectieuses ayant un impact économique énorme sur les populations africaines.
 
Bien qu'honorée de faire cette présentation au parlement allemand, pour la Professeure Francine NTOUMI : "Les solutions ne doivent pas toujours venir du "Grand Nord". Il est impérieux que nos différents gouvernements africains, en particulier les pays où la maladie est endémique, investissent de manière significative dans la science afin d'atteindre les cibles de 2030 de la stratégie mondiale de lutte contre le paludisme de l’Organisation Mondiale de la Santé."

Bien que la charge mondiale du paludisme ait régulièrement reculé entre 2000 et 2015, bien qu’il soit évitable et traitable, le paludisme continue d’avoir des conséquences dévastatrices sur la santé et sur les économies des pays à travers le monde. En 2020, on a dénombré 241 millions nouveaux cas de paludisme et 627 000 décès. La baisse du nombre de décès dû au paludisme s'est arrêtée depuis deux ans et notre vigilance est en alerte.
 
"Innover pour réduire la charge du Paludisme et sauver des vies", thème mondial retenu pour 2022, est un appel aux décideurs, agences de financement et aux différents gouvernements, en particulier des pays où la maladie est endémique, à investir encore plus dans la science pour que celle-ci innove pour trouver de nouveaux outils de diagnostic et de prévention, de nouveaux traitements ainsi que des interventions innovantes.
 
La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale structure d'appui à la Recherche en santé en République du Congo, très engagée dans la lutte contre le paludisme au Congo et à travers le monde grâce à ses multiples collaborations avec d'autres institutions de recherche en santé, réitère sa disponibilité à accompagner les pouvoirs publics dans cette lutte afin d’atteindre les cibles de 2030 de la stratégie mondiale de lutte contre le paludisme de l’Organisation Mondiale de la Santé.