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L’initiative conjointe créée en 2010, par la Fondation L'Oréal et l’Unesco, récompense chaque année vingt chercheuses pour l’excellence académique de leurs travaux et les soutient au travers des dotations de 10 000 € pour les doctorantes et de 15 000 € pour les post doctorantes afin de leur permettre de poursuivre et consolider leurs travaux de recherche. Pour cette édition 2020, Docteur Dominique Fatima Voumbo Matoumona de nationalité congolaise (Brazzaville) figure parmi les vingt lauréate. 

Dominique Fatima Voumbo Matoumona, post doctorante, sciences de la santé, au centre international de recherche médicale de Franceville (CIRMF, Gabon - Institution du Réseau CANTAM coordonée par la FCRM) et à la faculté des sciences et technologies de l'université Marien-Ngouabi, au Congo Brazzaville. 
Dominique Fatima Voumbo Matoumona mène plusieurs projets de recherche sur le paludisme, notamment sur la résistance des parasites responsables de cette maladie (plasmodium falciparum) aux traitements antipaludiques existants. Elle considère que la pharmacopée traditionnelle n'est pas suffisamment exploitée, notamment en Afrique centrale, et vise à mettre en place un laboratoire de recherche sur le traitement à base de plante pour des maladies transmissibles et non transmissibles.

Ancienne étudiante encadrée par la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale pour son Master 2 qu'elle obtint avec mention très Honorable en juillet 2013, La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale est extrêmement fière de la lauréate, tout en lui souhaitant bonne continuité dans ces futures entreprises. 

Le Centre de Connaissances de l'EDCTP : fournir des outils et des conseils pour mener des recherches cliniques.

Suite à son lancement, l'EDCTP et TGHN aimeraient promouvoir cette plate-forme et solliciter les commentaires des utilisateurs pour guider les développements ultérieurs et les améliorations qui peuvent être apportées. À cette fin, deux webinaires seront organisés; l'un axé sur la gestion des données et le partage des données, et l'autre sur les outils et les conseils pour l'élaboration de protocoles.

EDCTP encourage tous les boursiers à se joindre à ce webinaire, qui est un événement ouvert et sera particulièrement pertinent pour les chercheurs impliqués dans des essais cliniques dans des contextes à faibles ressources du secteur public et privé, les gestionnaires de données, les partenaires de développement, d'autres bailleurs de fonds et experts en santé publique.

De plus amples détails sur le deuxième webinaire sur le développement de protocoles, qui se tiendra au premier trimestre de 2021, seront partagés en temps voulu.

INSCRIVEZ-VOUS MAINTENANT: 
https://zoom.us/webinar/register/1116057191086/WN_GUiJcJcHRqKiUSorBKtdQw

DATE :
30 NOVEMBRE 2020

Et si les maladies tropicales avaient autant d'attention que la COVID-19 ? Dans cet article , la Directrice Générale de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale s'interroge sur l'effort planétaire pour lutter contre la COVID-19, les investissements colossaux, la recherche et le développement accélérés pour le diagnostic et le vaccin , les échanges entre les scientifiques coordonnés et encouragés, même les dirigeants peu favorables à la recherche ont mis la main à la poche. Ceci est fantastique mais si de tels efforts avaient été consentis pour le paludisme ou la tuberculose par exemple, est-ce que ces maladies n'auraient pas été enfin éliminées? Est-ce que l'attention portée à la COVID-19 ne va pas impacter le poids des autres maladies si négligées par les bailleurs de fonds?
 
La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale à l'honneur de vous inviter à retrouver l'intégralité de cet article sur le site web de NATURE en suivant le lien ci-après : https://www.nature.com/articles/d41586-020-03220-5. Ntoumi F. 2020. What if tropical diseases had as much attention as COVID? Nature. 2020 Nov;587(7834):331. doi: 10.1038/d41586-020-03220-5
 
Pour rappel, Nature est une revue scientifique généraliste de référence, à comité de lecture et publiée de manière hebdomadaire. C'est l'une des revues scientifiques les plus anciennes et les plus réputées au monde. Elle a été lancée en 1869 par le Britannique Joseph Norman Lockyer avec une vocation d'excellence dans tous les domaines des sciences dites dures : physique, mathématiques, chimie, biologie, génétique mais aussi dans de nombreuses sciences dites exactes comme la paléontologie, la géologie, les sciences de l'évolution , l'archéologie, voire dans certains aspects des sciences sociales.
 
La visibilité de Nature se traduit par son facteur d'impact qui est de 43,769
 
En 2007, Nature est corécipiendaire, avec la revue américaine Science, du prix Princesse des Asturies de la communication, une première pour une revue scientifique.
 
NATURE et SCIENCE sont les deux meilleures revues scientifiques (toutes disciplines confondues) au monde.

Le Réseau d'Afrique Centrale pour les Essais Clinique (CANTAM) , Le consortium PANDORA tous deux coordonnés par la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale en collaboration avec The Global Health Network vous invite à participer au webinaire sur LA PREVENTION ET LE CONTROLE DES INFECTIONS RESISTANTES AUX ANTIMICROBIENS ce 18 et 19 Novembre 2020 de 9h00 à 13h00 (GMT)
 
Cet atelier vise à fournir une formation aux agents de santé sur les pratiques de prévention et de contrôle des infections (IPC) en relation avec la réduction de la transmission de la résistance aux antimicrobiens (RAM) dans l'environnement hospitalier. Il s'adresse aux professionnels de la santé des pays à revenu faible et intermédiaire.
Pour plus d'information, bien vouloir suivre le lien ci-après : pandora.tghn.org

Dans le but d'améliorer les capacités des scientifiques de la sous région Afrique Centrale sur la rédaction de bonnes propositions de projets de recherche , le Réseau d'Afrique Centrale sur les Essais Clinique (CANTAM) coordonné par la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale a organisé un Webinaire du 29 au 30 octobre 2020 sous le leadership du Docteur Sylvie KWEDI de l'Université de Yaoundé 1 au Cameroun.
 
Ce webinaire sur la rédaction de bonnes propositions de projet a rassemblé plus de 400 chercheurs et étudiants de toute l'Afrique . Fort du succès de la première session en anglais, une session en Français pour laquelle nous vous tiendrons informés, sera organisée dans les prochaines semaines.

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale a le plaisir d'informer la communauté scientifique et la population congolaise que les premières (onze) séquences du  virus SARS-COV2 circulant en République du Congo sont  publiées depuis le 14 Octobre 2020 sur le site de GISAID (https://www.gisaid.org) .

Le séquençage a été assurée par l’équipe de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale et le Next Generation Sequencing  Competence Center Tübingen (Allemagne) qui est l’un des 4 centres de référence allemand.

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale vous invite à retrouver ces données de séquences en temps réel en suivant le lien ci-dessous :
 
https://www.gisaid.org/epiflu-applications/phylodynamics/

 
Le type de virus majoritaire circulant appartient au Clade G et la sous-famille la plus présente est GH.

Le variant G variant a une mutation au niveau de la protéine S (spike) S-D614G
 
Clade GH: caractérisé par la mutation sur ORF3a donnant une mutation Q57H

Ce Mercredi 14 Octobre 2020, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale a eu l'honneur de lancer officiellement son projet "Femmes et Science" pour l'année scolaire 2020 - 2021 en présence de Madame Audrey AZOULAY, Directrice Générale de l'UNESCO, de la très Distinguée Première Dame de la République du Congo, Madame Antoinette SASSOU-NGUESSO, des chefs de mission diplomatique en République du Congo et de quelques membres du gouvernement.
 
Profitant de cette occasion solennelle, Professeure Francine NTOUMI, Directrice de la Fondation Congolaise pour la Recherche, initiatrice du Projet "Femmes et Science, Faire de la Recherche Scientifique, Une Ambition Féminine" a fait un plaidoyer devant ces éminentes personnalités sur la situation des femmes en science en République du Congo, dans la sous région Afrique Centrale et sur le Continent, tout en sollicitant leur apport multiforme pour cette initiative importante dont l'objectif principal est l'augmentation du pool des femmes chercheures dans la Recherche biomédicale au Congo .
 
Le thème retenu pour le projet "Femmes et Science" 2020 - 2021 est : "FEMMES ET SCIENCE EN AFRIQUE, UNE REVOLUTION SILENCIEUSE"

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale à le plaisir d'informer la communauté scientifique et le grand public que le Prix Nobel en chimie 2020 a été décerné à deux femmes: Emmanuelle Charpentier (Française) et Jennifer Doudna (Américaine) pour leur travail portant sur «le développement d'une méthode d'édition du génome».
 
Les deux généticiennes sont donc récompensées pour avoir mis au point des "ciseaux moléculaires" capables de modifier les gènes , une percée révolutionnaire et "un outil pour réécrire le code de la vie", a souligné le jury. C'est la première fois qu'un duo féminin reçoit entièrement ce prestigieux prix. Cinq femmes seulement ont eu le Nobel de chimie depuis 1901, pour 183 hommes: Marie Curie (1911), sa fille Irène Joliot-Curie (1935),(1964), Ada Yonath (2009) et Frances Arnold (2018). Les prix Nobel récompensent depuis 1901 des hommes, des femmes et des organisations ayant œuvré pour le progrès de l'humanité, selon le vœu de leur créateur, l'inventeur suédois Alfred Nobel.
 
Il sied de rappeler que le 20 février 2018, sous le parrainage de la Ministre de la Santé, Madame Jacqueline Lydia MIKOLO, en présence de l'ancienne représentante de l'attention au Congo, Madame Fatoumata Binta DIALLO, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale et le Réseau d'Afrique Centrale sur les Essais Cliniques (CANTAM) ont organisé un séminaire sur l'édition du génome du moustique dans la lutte contre le paludisme avec l'outil CRISPR / Cas 9. Les implications éthiques ont été longuement discutées . Ce séminaire visait à susciter une voix africaine dans le rôle de l'édition du génome dans l'élimination du paludisme.

Les femmes ne représentent que 28.8% des chercheurs dans le monde. En Afrique, suivant les pays, la situation varie de 4% au Tchad à 55% en Tunisie et en République du Congo, on dénombre environ 13% de femmes scientifiques. La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale très engagée dans la promotion des femmes dans la science poursuit depuis 2014, le projet «Femmes et Science: Faire de la recherche, une ambition féminine» .
 
Elle se réjouit car de plus en plus de partenaires s'associent à cette importante initiative.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet ITAIL-COVID-19 financé par le Partenariat Europe-Pays en Développement pour les Essais Cliniques (EDCTP) coordonné par la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM), les investigateurs de ce projet ont participé à une formation en ligne sur « la capture SARS-COV-2 par l’ApoH », supervisée par l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), France, partenaire du projet.
 
La protéine ApoH (Apolipoprotéine), une glycoprotéine plasmatique circule dans le sang sous forme libre ou liée à des lipoprotéines a la faculté de se lier à des agents infectieux (bactérie, virus) permettant ainsi la capture, la concentration et de la purification des micro-organismes infectieux. Cette protéine existe également sous forme synthétique, appelée Peps6.
La protéine ApoH et la peptide de synthèse Peps6 sont couplées sur des nano billes paramagnétiques qui permettent de prétraiter un échantillon pour capturer et concentrer les micro-organismes avant leur détection. Ce prétraitement simple et rapide se fait en une seule étape, en quelques minutes.
Ces billes sont ajoutées à un échantillon biologique (sang, plasma, sérum, salive, eau, lait…) susceptible de contenir des agents infectieux (virus, bactéries…). Après incubation, les billes sont aimantées et le surnageant retiré, ce qui élimine un grand nombre d’agents interférents. Les virus ou bactéries sont retenus par l'ApoH ou la peptide Peps6 et sont par conséquent concentrés. Ils peuvent alors être détectés par les processus de détection existants et faire l’objet de diverses manipulations : lyse, extraction de l’ARN et RT-PCR dans le cas du COVID-19.
Animée par le Dr Carolyn Thibal d’ApoH-Technologies avec la participation active du Professeur Francisco VEAS, de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), France, cette formation interactive destinée aux chercheurs et techniciens du Centre de Recherche sur les Maladies Infectieuses (CeRMI) de la FCRM impliqués dans le dépistage du SARS-COV-2 avait pour objectif la maîtrise de cette technique afin d’accroitre la sensibilité du test PCR de dépistage du COVID-19.
 
La formation s’est déroulée en 2 phases :
 
1- capture du virus à partir des prélèvements nasopharyngés (NSP) plongés dans les tubes contenant le milieu universel de transport (UTM) ;
2- capture du virus à partir de la salive recueillie dans un récipient approprié (pot de prélèvement).
 
Dans les 2 cas, la surnageant obtenu permet de mener toutes les autres étapes du dépistage du COVID-19 : lyse du virus, préparation de l’ARN et RT-PCR. Dans son application, cette technique vise le dépistage de porteurs de faible charge virale et une prise en charge adaptée de ces personnes.